dimanche 25 novembre 2012

Breaking news: Un nouveau single d’Hikaru Utada!!


Avis aux amateurs de j-pop: la chanteuse Hikaru Utada a sorti il y a quelques jours un tout nouveau single. Et pour une nouvelle, c’est une GROSSE NOUVELLE! Il faut rappeler que la chanteuse japonaise avait annoncé il y a un peu moins de deux ans qu’elle faisait une pause d'une durée indéterminée dans sa carrière musicale.

Il y a cependant un petit bémol: ce nouveau single intitulé Sakura Nagashi n’annonce (malheureusement) pas le retour d’Utada sur le devant de la scène musicale japonaise. La chanson sert en fait de générique au tout nouveau film de la saga Evangelion [Evangelion 3.0 You Can (Not) Redo] qui est sorti dans les salles japonaises le 17 novembre dernier. C’est la troisième collaboration entre Hikaru Utada et Hideaki Anno, le créateur de la série Evangelion.

samedi 3 novembre 2012

Chronique n°13: Quand les popstars japonaises célèbrent Halloween

Sur la planète J-Pop, de nombreux artistes sont restés de grands enfants. Chaque année, on a droit à des chansons spécialement conçus pour Halloween. Les mauvaises langues diront que pour les groupes de visual key, c’est Halloween tous les jours... C'est pas faux. Mais aujourd’hui, je vous présente trois artistes qui se sont particulièrement forcés pour nous concocter des chansons d’Halloween diablement efficaces: Tomoko Kawase, alias Tommy February/Tommy Heavenly, Hyde de l'Arc-en-Ciel et son projet Halloween Junky Orchestra et Kyary Pamyu Pamyu, la seule et l'unique. Bonne écoute! 



vendredi 21 septembre 2012

Chronique n°12: Miu Sakamoto, la voix angélique de la pop japonaise


Nom: Miu Sakamoto
Date de naissance: 1er mai 1980
Label: Yamaha Music
Style de musique: Pop électronique

Albums : Aquascape (1998), DAWN PINK (1999), Harmonious (2006), Oboro no Kanata, Akari no Kehai (2007), Zoy (2008), PHANTOM Girl (2010), HATSUKOI (2011), I'm yours! (2012)


Miu Sakamoto fait partie de ces artistes qui n'ont pas la notoriété qu'ils méritent. Fille de Ryuichi Sakamoto (compositeur et acteur de talent) et de la chanteuse Akiko Yano, elle a déjà une carrière de chanteuse bien remplie. En 14 ans de carrière, elle compte déjà 8 albums studio à son actif. Ses premiers disques ont été produits par papa Ryuichi (avec un père aussi doué, comment faire autrement?). Au fil des ans, Miu délaisse ses ballades oniriques pour se diriger vers l'univers de la pop électronique indépendante. Je vous laisse découvrir ma chronique musicale de la semaine. Bonne écoute!



jeudi 6 septembre 2012

Chronique n°11 : Sakanaction, mon gros coup de coeur de l'année!!

Vous en avez marre des groupes de k-pop (korean-pop) qui monopolisent tout l'espace musical japonais? Marre de ces groupes formatés et insipides aux chanteurs et chanteuses totalement interchangeables? Bon, si c'est le cas, je crois que ma nouvelle chronique est faite pour vous! Aujourd'hui, je vous fais découvrir le groupe japonais Sakanaction. Un groupe au son atypique et décalé qui mélange savamment de la pop, du rock, de l'électro, de la new-wave... Un véritable vent de fraîcheur sur la planète j-pop. À découvrir d'urgence! Bonne écoute :)
Chronique Sakanaction by darkshinji974


mercredi 27 juin 2012

Critique littéraire: Nââânde!? Ils sont tofu ces Français!

Cette semaine, je vous fais découvrir un petit livre bien sympathique. Il s'agit de Nââânde!?, un bouquin à l'humour corrosif écrit par Eriko Nakamura, une ancienne présentatrice de Fuji TV installée à Paris depuis dix ans. Dans ce livre, Eriko dresse un portrait plein d’humour et d’effroi des Français, et surtout des Parisiens. Tout y passe : leur légendaire mauvaise humeur, leur manque de ponctualité et de civisme, leurs mauvaises habitudes, leur manie de faire la bise à tout le monde… La Japonaise ne prend pas de gants pour décrire sa ville d’adoption et ses habitants.


vendredi 22 juin 2012

Critique littéraire : Ikebukuro West Gate Park vol. 1

Pour la première fois sur mon blog, je vais vous présenter un livre (japonais bien entendu) qui m'a beaucoup marqué. Il s'agit du premier volume d'Ikebukuro West Gate Park de l'écrivain Ishida Ira, publié en 1997 au pays du Soleil Levant. Par le biais de quatre histoires, nous découvrons le quartier d'Ikebukuro à travers les yeux de Makoto, le personnage principal. Un quartier dans lequel la violence est omniprésente.

Majima Makoto a 19 ans. Il habite Ikebukuro, un quartier très agité de la ville de Tokyo. Makoto est un ancien délinquant bien connu des services de police du quartier. Ce n’est pas un méchant gars, juste une ancienne « petite frappe ».

Makoto n’est pas con, mais comme beaucoup d’adolescents de son âge, il ne sait pas vraiment ce qu’il veut faire de sa vie. Il a au moins terminé ses études dans un lycée professionnel d’Ikebukuro. Mais Makoto ne fait qu’une seule chose de ses journées : il glande. Parfois, pour se faire un peu d’argent de poche, il aide sa mère dans son magasin de fruits et légumes.

Makoto habite à cinq minutes à pied du square d’Ikebukuro sortie ouest (Ikebukuro West Gate Park en anglais). C’est dans ce square qu’il occupe la majorité de son temps. Il y rejoint ses amis, y rencontre des filles… Ikebukuro West Gate Park est situé à la sortie ouest de la gare d’Ikebukuro. On y croise des petites « cailleras », des jeunes à la dérive et autres jeunes filles « proprettes » qui se prostituent à l’occasion...

mercredi 20 juin 2012

Chronique n°10 : Professeur Sakamoto, la nouvelle sensation de la musique 8-bit

Ça y est, le compte-à-rebours est lancé! La Japan Expo, 13e Impact, débutera dans exactement deux semaines. Du 5 au 8 juillet, des centaines de milliers d'amateurs de culture populaire japonaise se donneront rendez-vous au Parc des Expositions de Villepinte, dans le nord de Paris, pour assister à la plus grande convention "japanime" d'Europe. Ceux qui auront la chance d'y assister pourront découvrir en live le Professeur Sakamoto, l'étoile montante de la musique 8-bit au Japon. Ceux, qui comme moi, ne pourront pas y aller cette année, consolez-vous. Vous pourrez, malgré tout, découvrir ce mystérieux personnage dans ma chronique musicale de la semaine. Bonne écoute!


mardi 22 mai 2012

Top Oricon de la semaine : Arashi toujours au top

Aujourd’hui, pour changer un peu, je vous propose de faire un petit tour dans les palmarès japonais. Dans le classement Oricon de la semaine, le groupe de K-Pop (Korean Pop) Super Junior entre directement dans le top 3 des meilleures ventes de single au Japon; le groupe Mr Children est toujours aussi apprécié du public japonais et enfin Arashi, les petits chouchous des Japonaises, confirme sa suprématie dans les ventes de singles. Tout un programme! Bonne écoute.




dimanche 6 mai 2012

Chronique n°9 : Kuu-chan, Namie, Ayu, Gackt et co.

Konnichiwa minna-san. Non, mon blog n'est pas mort! Disons juste qu'au cours des dernières semaines, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour mettre mes chroniques en ligne. C'est maintenant chose faite si vous lisez ces lignes.

Cette semaine, je vous ai concocté un petit concentré de news 100% popstars. Au programme : la pause bébé de Koda Kumi, le dernier single de Namie Amuro, le nouveau groupe  de Gackt, le dernier album d'Ayumi Hamasaki et la séparation de Tokyo Jihen, l’excellent groupe de la chanteuse Shiina Ringo. Tout un programme en perspective! Bonne écoute.



mercredi 25 avril 2012

Le nouvel album de Namie Amuro sortira le 27 juin 2012

Bon, c'est officiel! Je suis à la fois énervé, déconcerté et déçu! La raison? Elle s'appelle Namie Amuro, l'une des popstars les plus adulées au Japon (et accessoirement, l'une de mes préférées). Avex Trax (la maison de disques de la chanteuse) vient tout juste d'annoncer la tracklist du très attendu 9e album studio de Namie qui sortira le 27 juin prochain.  J'en suis quasiment tombé de ma chaise... Et pas pour les bonnes raisons...

Tracklist de l'album
1) Only You (inédit)
2) Hot Girls (inédit)
3) In the Spotlight (inédit)
4) Let's Go (inédit)
5) Go Round
6) Yeah OH
7) Sit! Stay! Wait! Down!
8) Love Story
9) Naked
10) Fight Together
11) Tempest
12) Break It
13) Get Myself Back

lundi 23 avril 2012

Les nominés des MTV Video Music Awards Japan 2012

Fans de musique japonaise, préparez-vous! La cérémonie des MTV Video Music Awards Japan 2012 (VMAJ) aura lieu le 23 juin prochain et sera diffusée en direct du Makuhari Messe Hall de la ville de Chiba. C’est le trio pop-électro Perfume (voir photo) qui présentera la cérémonie.


dimanche 22 avril 2012

Chronique n°3 de Miki : Tumbling, ou l'histoire d'une équipe masculine de gymnastique rythmique


Konnichiwa minna-san! Aujourd'hui, ma charmante collaboratrice Miki-chan vous fait découvrir un drama japonais fort sympathique : Tumbling (sorti en 2010 au Japon). Ce drama s'adresse en particulier aux demoiselles (et aux messieurs, on ne sait jamais...) amatrices/(teurs) de beaux mecs en collants (j'en vois déjà qui perdent connaissance ou qui saignent du nez...). Tumbling ne raconte pas la vie secrète de super-héros en collants... Ce drama relate plutôt la vie quotidienne (difficile) des membres d'une équipe masculine de gymnastique rythmique. Tout un programme en perspective! 

samedi 7 avril 2012

Chronique n°8 : Vanessa Paradis et The Cure revisités par l'excellente Immi

Nom de scène : Immi
Nom réel : Mayu Nakazawa
Date de naissance : 26 janvier 1983
Label : Defstar (Sony Music Japan)
Site officiel : http://www.im-mi.jp/

Singles :
"Cosmic Pink" (2007)
"Klaxon" (2008)
"Wonder" (2009)
"Alice" (2009)
"Sign of Love" (2010)

Albums :

"Switch" (2008)
"Spiral" (2010)


Konnichiwa minna-san! Cette semaine, je vous fais découvrir deux reprises réalisées par l'excellente artiste pop-électro Immi. Cette dernière a osé s'attaquer à deux classiques aux genres totalement différents : Joe le Taxi, le kitchissime tube de Vanessa Paradis, et Love Song, un classique du groupe The Cure. Le tout repris à la sauce pop-électro japonaise. Bonne écoute!

samedi 31 mars 2012

Chronique n°7 : Un petit OVNI musical nommé Kyary Pamyu Pamyu


Nom de scène : Caroline Charonplop Kyary Pamyu Pamyu
Date de naissance : 29 janvier 1993
Lieu de naissance : Tokyo, Japon.
Label : Warner Japan

Singles
"Miracle Orange" (2010)
"PonPonPon" (2011)
"Jelly" (2011)
"Tsukema Tsukeru" (2011)
"Candy Candy" (2012)

Mini-Albums
"Kyarypamyupamyu no Ghibli Set" (2011)
"Moshi Moshi Harajuku" (2011)


Cette semaine, je vais vous faire découvrir le monde enchanté et totalement déjanté de Kyary Pamyu Pamyu, une jeune mannequin-chanteuse de 19 ans qui rencontre un vif succès au Japon depuis quelques mois. Au programme : de la pop rose-bonbon extrêmement kitch et addictive, des costumes à rendre jalouse n'importe quelle magical girl, le tout saupoudré d'une petite touche de Nakata Yasutaka. Bonne écoute!

dimanche 25 mars 2012

Chronique n°6 : STEREO WORXXX, le 13e album studio de Capsule

Le 7 mars 2012 est sorti STEREO WORXXX, le treizième album studio du groupe électro Capsule. Un disque qui reste dans la même veine que leurs deux albums précédents : PLAYER et WORLD OF FANTASY. STEREO WORXXX est un très bon album électro calibré pour les dancefloors. À conseiller à tous ceux qui aiment se défouler sur une piste de danse.

Ma note pour l'album : 9/10


Vous pouvez écouter ma chronique en intégralité ci-dessous [cette chronique est également diffusée sur les ondes de la radio Arc-en-Ciel Fm à l'Ile de la Réunion, le samedi de 15h00 à 17h00, heure locale, dans l'émission Konnichiwa]. Bonne écoute!

mardi 20 mars 2012

Chronique n°2 de Miki : "Iblard Jikan", un court métrage signé Ghibli

Bonjour à vous tous. Pour la deuxième fois depuis la création de ce blog, la charmante Miki-chan (Eve T. Morel de son vrai nom) nous propose un petit voyage à Iblard, un monde fantastique créé par le peintre surréaliste japonais Inoue Naohisa. Le fameux Studio Ghibli a adapté en 2007 l'œuvre de l'artiste dans le film d'animation Iblard Jikan (Traduction littérale : l'Heure d'Iblard). Si vous voulez rêver et relaxer, je crois qu'Iblard sera le bon choix pour vous. En plus, les musiques sont très belles. Enjoy! (Vous pourrez voir le film en intégralité sur le lien Dailymotion en bas de la page).


samedi 17 mars 2012

Chronique n°5 : "February and Heavenly", quand le kitch et le rock font bon ménage

Aujourd’hui je vous présente l’une des chanteuses les plus schizophrènes de la planète j-pop (lire l'article du Japan Times). Je parle bien entendu de Tomoko Kawase qui est plus connue sous ses pseudonymes de Tommy February et Tommy Heavenly. Le 29 février dernier, le très attendu double album « February & Heavenly » est sorti au Japon sous le label Warner Japan (la nouvelle maison de disque de Tomoko Kawase). Pour la toute première fois, la pop rose-bonbon ultra kitch de Tommy February rencontre l'univers rock de Tommy Heavenly sur un seul et même album. Que du bon en perspective. Bonne écoute!



mercredi 7 mars 2012

Chronique n°4 : "1969" de Pink Martini et Saori Yuki

Vous êtes un amateur de jazz ? De bossa-nova ? Vous aimez Pink Martini ? Si c’est le cas, je pense que ma nouvelle chronique a tout pour vous plaire. Cette semaine je vous parle de l’album 1969. Un disque que Pink Martini a réalisé avec Saori Yuki, une célèbre chanteuse japonaise qui a connu son heure de gloire dans les années 1960-70. Par le biais de 12 chansons, Pink Martini et Saori Yuki nous transportent en 1969. Toute une expérience musicale!



samedi 3 mars 2012

Chronique de Miki : Les comédies musicales de Prince of Tennis


Je vous présente aujourd'hui un article de la charmante "mangaphile" Miki-chan qui nous parle des comédies musicales basées sur le manga Prince of Tennis. J'entends déjà les cris hystériques des admiratrices de Prince of Tennis qui raffolent surtout des jolis minois des "chanteurs". Je tiens toutefois à mentionner que tout ce qui est écrit dans ce billet n'engage que son auteur. Enjoy!


vendredi 2 mars 2012

Chronique n°3 : Les derniers singles de Leo Ieiri, Porno Graffiti et Androp


Konnichiwa minna-san! Genki desu ka? Pour ma 3e chronique musicale pour l'émission Konnichiwa (animée par le valeureux Gilles "Tokaï" Aporchat sur les ondes d'Arc-en-Ciel Fm, à l'Ile de la Réunion), j'ai décidé de changer un peu le concept. Aujourd'hui, je vous présente mes trois coups de cœurs musicaux japonais des dernières semaines. Vous découvrirez le premier single de la jeune et prometteuse Leo Ieiri intitulé "Sabrina". Une chanson 100% j-pop qui rappelle beaucoup les premiers singles de YUI. Ensuite, vous pourrez écouter le 35e single des Porno Graffiti "2012Spark". Pour conclure, je vous ferai découvrir le premier single du groupe japonais Androp : "World.Words.Lights". Un single qui mélange savamment beats électro et j-rock (je l'écoute en boucle depuis plusieurs jours!). Tout un programme en perspective.

Vous pouvez écouter ma chronique en intégralité ci-dessous [cette chronique est également diffusée sur les ondes de la radio Arc-en-Ciel Fm à l'Ile de la Réunion, le samedi de 15h00 à 17h00, heure locale, dans l'émission Konnichiwa]
Chronique n°3 de Dark Shinji : Leo Ieiri, Porno Graffiti et Androp by darkshinji974

vendredi 24 février 2012

Chronique n°2 : Maaya Sakamoto et son 7e album "You Can't Catch Me"


Maaya Sakamoto est une chanteuse et seiyu [doubleuse de voix] très connue dans le petit monde de l'animé. Sa renommée dépasse largement les frontières de l'archipel japonais. Vous vous souvenez de la série Escaflowne? Eh bien, la voix d'Hitomi Kanzaki, c'est la sienne. Sans oublier que c'est Maaya qui chante le générique d'ouverture "Yakusoku wa Iranai". C'est sur le plateau d'Escaflowne que Maaya rencontre Yoko Kanno, la célèbre compositrice qui lui signera ses plus belles chansons (Kiseki no Umi, Yubiwa, Danielle, Kingfisher Girl... la liste est bien trop longue). Au total, Yoko Kanno composera quatre albums et un mini-album pour Maaya (Grapefruit en 1997, Dive en 1998, Lucy et Easy Listening en 2001 et l'inoubliable Shounen Alice en 2003). En 2005, Maaya décide de prendre une nouvelle direction et multiplie les collaborations avec différents compositeurs.


vendredi 17 février 2012

Chronique n°1 : "Japonesque", le 10ème album studio de Koda Kumi


Plus sexy et provocante que jamais, la diva de la pop japonaise, Koda Kumi, a dévoilé le 25 janvier 2012 son tant attendu 10ème album studio : "Japonesque". L'album contient 19 chansons dont 14 titres inédits. Koda Kumi frappe très fort avec son 10ème album en 10 ans de carrière. "Japonesque" est un album résolument urbain avec des invités de taille comme T-Pain et Omarion.

Note globale de l'album : 8/10.

Écoutez ma chronique en intégralité ci-dessous [cette chronique est également diffusée sur les ondes de la radio Arc-en-Ciel Fm à l'Ile de la Réunion, le samedi de 15h00 à 16h30, heure locale, dans l'émission Konnichiwa].




Les prémices de la chronique musicale de Dark Shinji dans l'émission Konnichiwa

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle John Sébastien (Dark Shinji pour les intimes). Dans le passé, j’ai été un fervent auditeur de Konnichiwa [émission de musique japonaise diffusée sur la radio religieuse Arc-en-Ciel FM, à l’île de la Réunion]. Maintenant installé à Montréal, au Canada, je vais vous offrir chaque semaine une petite chronique sur l’actualité musicale japonaise. Comme la plupart des amateurs de musique japonaise, j’ai découvert la J-Pop par le biais d’animés. Il y a tout d’abord eu Saint Seiya, Dragon Ball, Dragon Ball Z, Nicky Larson (City Hunter) Ken le Survivant, Jeanne et Serge (et bien d’autres) dans mon enfance. Mais c’est en 1998 que tout s’est enclenché, lorsque j’ai découvert Evangelion à la télé. Je faisais partie des rares privilégiés à avoir la fameuse chaîne cryptée (Canal +) à la maison. Au bout du premier épisode, c’est le choc… Il y a tout d’abord eu le générique Zankoku no Tenshi no These interprété par Yoko Takahashi (que tout fan de J-Music doit connaître). Je ne sais pas comment l’expliquer. J’en ai des frissons rien qu’en y pensant. La voix perçante de la chanteuse, l’instru de la chanson, le fait que la chanson soit entièrement chantée en japonais… Je crois que c’est un mélange de tout ça. C’est sans parler des dessins superbes et de l’animation très pointue de l’anime pour l'époque. Pour moi, Evangelion a été une véritable révolution dans ma vie d’adolescent. Je devais avoir 15 ans (à peu près le même âge que Shinji Ikari, le héros de la série). Je me suis tout de suite identifié au personnage (d’où mon pseudo de Dark Shinji). Shinji est un gamin un peu perdu, sans réelle force de caractère, qui ne sait pas où il va. Nous sommes tous un peu comme ça à l’adolescence. On se cherche. On ne sait pas encore qui on est et qui on veut être. En tout cas, je ne vais pas m’attarder sur Evangelion, parce que ce n’est pas du tout le but de ma chronique.

Tout ça pour dire que c’est grâce à Evangelion que j’ai fait ma première incursion dans le monde de la musique japonaise. Il y a une deuxième série qui va bouleverser ma vie : Tenkuu no Escaflowne. Une série ultra romantique dont le scénario était bien moins compliqué que celui d’Evangelion. Escaflowne, c’est plus de l’Heroic Fantasy. Vous savez, ces histoires qui se passent dans un autre monde, avec des créatures étranges, des preux chevaliers, avec des guerres entre des royaumes rivaux… Hitomi Kanzaki, l’héroïne, se retrouve téléportée malgré elle sur la planète Gaïa. Sur cette planète, elle va rencontrer Van Fanel, roi du royaume de Fanélia, et Allen Schezar, chevalier du royaume d’Astria. Rien qu’en écrivant le synopsis de cette série, j’en ai le cœur qui serre. Oui, vous pouvez vous rendre compte à quel point ma vie a été bercée par cet animé. Et que dire du générique d’Escaflowne ? Yakusoku wa Iranai, interprété par Maaya Sakamoto (Maaya, je t’aime d’un amour fou et inconditionnel !). Les musiques d’Escaflowne ont été composées par la grande Yoko Kanno. Et on peut dire que pour Escaflowne, Miss Kanno s’est donnée. L’OST 1 d’Escaflowne, Over the Sky, a été mon premier CD de musique japonaise. Certains pourront objecter en me disant que c’est une bande originale d’animé ou OST (original soundtrack). Ils n’auront pas tort. Sauf que ce CD comportait plusieurs pistes chantées par des chanteurs japonais, donc… C’est bien un CD de J-music (CQFD). Sur ce CD, il y avait le petit bijou Poketto wo Kara ni Shite (Empty the Pocket), une chanson interprétée par Maaya Sakamoto. Absolument magnifique. Sans oublier le générique de fin (Mystic Eyes), chanté par un certain Hiroki Wada (merci Wikipedia).

Bref, ma vie n’a plus du tout été la même après Evangelion et Escaflowne. C’est à cette époque que je suis devenu un mangavore insatiable et un anime-addict averti. Je m’intéressais à tout ce qui touchait de près ou de loin au Japon. Au niveau des mangas, dans mes premières amours il y a eu les CLAMP avec Magic Knight Rayearth, Sakura, Tokyo Babylon, RG Veda, X…. Il y a eu Kenichi Sonoda avec Gunsmith Cat’s (ma première VHS d’animé) ou encore Kôsuke Fujishima avec Ah My Goddess et You’re Under Arrest (ma deuxième VHS d’animé japonais). Bien entendu, il y a eu Mazakatsu Katsura et le mythique Video Girl Aï ou encore I’’s… Il y en a eu plein d’autres. Après les mangas, il y a eu les animés en quantité industrielle (on les gravait sur CD-R à l’époque… quand on avait un graveur, bien sûr… et la qualité, n’en parlons pas !) Card Captor Sakura, Cow Boy Bebop, Utena la fillette révolutionnaire, Cobra, Queen Emeraldas… (Bon, je crois que je deviens nostalgique).

Un jour (nous sommes en 2000 ou en 2001, ma mémoire flanche), dans les couloirs du lycée, mon amie Maï-Lee (Marie-Paule de son vrai nom) me parle d’une émission de radio qui diffuse des génériques d’animés en version originale. L’émission passe sur les ondes d’Arc-en-Ciel FM (une radio religieuse à la Réunion, pas une radio pour gays, mauvais esprits ☺) Elle avait entendu le générique original de Lady Oscar (Versailles no Bara en japonais) et elle avait adoré (cette chanson inoubliable s’appelle Bara wa Utsukushiku Chiru). L’émission passait le mercredi en après-midi. Je ne le savais pas encore, mais cette émission de radio allait donner une dimension nouvelle à ma petite existence de « japanophile ». Le mercredi suivant, je me branche sur Arc-en-Ciel FM vers 16h00… J’ai attendu le début de l’émission comme un con pendant deux heures. Pas d’émission japonaise… Je n’ai pas caché ma déception à Maï-Lee le lendemain. Elle pouffe de rire et me dit que l’émission commence à 14h00… Bon, comment avoir l’air d’un con en deux secondes…

Le mercredi suivant (on y arrive) je me branche sur les ondes d’Arc-en-Ciel FM à 13h30, juste au cas où… Comme je vous le disais, Arc-en-Ciel est une radio religieuse, alors pendant 30 minutes, je me tape des prières et autres histoires bibliques à la con (si ma mère lisait ça, elle serait fâchée ☺). Et puis, à 14h00 précise, commence le générique de Konnichiwa. On entend en fond sonore des extraits d’Evangelion et ça enchaîne sur le fameux Dance of Curse d’Escaflowne. Vous imaginez ma réaction. J’avais le cœur qui battait à cent-mille à l’heure. Je venais d’entendre des extraits musicaux de mes deux animés préférés. J’étais fébrile. Le générique continue avec des extraits de Slayers je crois (Give a Reason de Megumi Hayashibara) et d’autres animés que je ne connaissais pas à l’époque. Et puis l’animateur, un certain Siegfried, prend les commandes de l’émission avec sa voix un brin aigüe et super sympathique. Le ton est donné. Après, je ne vais pas vous mentir, je ne me souviens pas exactement quelles chansons ont été diffusées dans cette émission ce jour-là. Tout ce que je peux vous dire, c’est que grâce à Siegfried, j’ai découvert de nombreux artistes japonais. C’est grâce à lui et à son émission que j’ai découvert X Japan, Glay, L’Arc-en-Ciel, Namie Amuro, Utada Hikaru, Ayumi Hamasaki, The Brilliant Green, Do As Infinity, Misia et beaucoup (beaucoup !) d’autres. C’est grâce à Konnichiwa que je me suis construit une bonne culture musicale japonaise. Bien sûr, à chaque fois qu’il diffusait un artiste qui me plaisait, j’allais faire mes recherches sur Internet (oui, j’avais déjà Internet à l’époque). Je me souviens à quel point c’était difficile de trouver des chansons japonaises sur Internet (ne parlons même pas d’albums en intégralité). Il y avait E-Mule et Napster. Je téléchargeais des chansons aléatoirement. Parfois ça marchait, parfois beaucoup moins (et on ne parle même pas de la qualité). C’était sans oublier LA Boutique spécialisée en mangas et animés sur l’île de la Réunion qui s’appelait « Des bulles dans l’océan » (qui existe toujours d’après les dernières nouvelles). Aux « Bulles » (c’est comme ça qu’on appelait la boutique), on trouvait des super reproductions made in Hong Kong de CD d’artistes japonais. J’y ai acheté certains CD (notamment ceux d’Escaflowne et du groupe GLAY), mais le choix y était trop restreint. Je me suis donc tourné vers Internet qui offrait un choix beaucoup plus vaste.

Et voilà, c’est ainsi qu’a débuté ma grande histoire d’amour avec la musique japonaise. Je tiens à souligner qu’à l’époque, j’enregistrai l’émission sur des cassettes audio et je réenregistrai les meilleures chansons sur une autre cassette. Les CD et le graveur sont arrivés un peu plus tard. Et dire qu’aujourd’hui via Itunes, on peut télécharger la discographie de nombreux artistes japonais avant de les transférer directement dans son Ipod. Les temps changent… Au moins à l’époque (je parle comme un vieux) chaque chanson enregistrée avait sa propre anecdote (chanson qui coupe avant la fin, la bande de la cassette qui se brise ou qui s’enroule dans la platine…). J’avoue toutefois que j’aurais bien aimé pouvoir télécharger tous les albums d’Hikaru Utada d’un seul clic de souris. Les jeunes de maintenant, vous ne vous rendez pas compte de votre chance !

C’est en écrivant ces lignes que je me rends compte à quel point de l’eau a coulé sous les ponts. Cette année, je fête mes 28 ans alors que mon histoire d’amour avec la culture populaire japonaise a commencé l’année de mes 15 ans. Ça fait donc 13 ans que je m’intéresse au Japon. Bien entendu, il y a eu des années plus « japanisantes » que d’autres. Mais 13 ans dans une vie, ce n’est pas rien. Avec le recul, je crois que ma « japanophilie » est ma plus grande histoire d’amour. Et je remercie tous ceux qui y ont contribué : Kaori, Maï-Lee, Umi, Nadia, Joey, Tokaï, Lino et tous les autres.

Pour en revenir à ma chronique musicale (j’y arrive, pas d’inquiétude) j’ai décidé avec mon valeureux ami Tokaï (alias Gilles qui a repris les rênes de l’émission Konnichiwa sur Arc-en-Ciel après le départ de Siegfried pour Hong-Kong avec sa fiancée) de revenir un peu sur l’actualité musicale japonaise. Dans une petite chronique qui durera trois minutes (ou quatre), je présenterai des artistes qui font l’actualité au Japon avec leur dernier album, leur dernier single ou encore leur dernier DVD live. De plus, cette chronique me permettra de revenir sur la carrière d’artistes très influents au Japon au cours des vingt dernières années (je parle bien entendu des pop-divas comme Utada Hikaru, Ayumi Hamasaki, Namie Amuro ou des groupes mythiques tels que Glay, X Japan, L’Arc-en-Ciel). Toutefois, cela ne m’empêchera pas de parler d’artistes plus confidentiels, qui vendent beaucoup moins de disques, mais qui font de la très bonne musique. Je ne veux pas me confiner à une seule catégorie d’artistes, ni opposer les artistes « commerciaux » aux artistes plus « indépendants ». Bon, j’avoue que je ne me sentirai pas la force d’écouter un album entier des Morning Musume, des AKB48, des SMAP ou d’Arashi (ça serait le pire des supplices). J’essaierai toutefois d’être le plus objectif que possible, tout en sachant qu’il y a toujours une part de subjectivité qui entre en compte lorsqu’on fait une chronique et/ou une critique musicale. Mais croyez-moi, vous ne serez pas déçus par l’expérience. Parole de scout ☺ Ma première chronique sera diffusée sur les ondes d’Arc-en-Ciel FM le samedi 18 février 2012 (si vous êtes à la Réunion, bien entendu). Pour les autres, elle sera disponible sur mon blog. Restez branchés! Pour la première fois de ma vie, j’aurai l’opportunité de partager mes coups de cœurs musicaux japonais. Depuis le temps que j’en rêve. Je vous dis à très bientôt dans Konnichiwa ou sur le web.

Sayonara mes petits soldats.

Signé, Dark-Shinji

P.S. : Ceci n’est pas un article journalistique. C’est juste un texte écrit par un mordu de musique et de culture japonaises. Alors pardonnez mes fautes de grammaire. Mais je crois que le style adopté reflète bien l’état de fébrilité dans lequel je me trouvais en rédigeant ce texte.