dimanche 25 mars 2012

Chronique n°6 : STEREO WORXXX, le 13e album studio de Capsule

Le 7 mars 2012 est sorti STEREO WORXXX, le treizième album studio du groupe électro Capsule. Un disque qui reste dans la même veine que leurs deux albums précédents : PLAYER et WORLD OF FANTASY. STEREO WORXXX est un très bon album électro calibré pour les dancefloors. À conseiller à tous ceux qui aiment se défouler sur une piste de danse.

Ma note pour l'album : 9/10


Vous pouvez écouter ma chronique en intégralité ci-dessous [cette chronique est également diffusée sur les ondes de la radio Arc-en-Ciel Fm à l'Ile de la Réunion, le samedi de 15h00 à 17h00, heure locale, dans l'émission Konnichiwa]. Bonne écoute!



Les meilleures pistes de "STEREO WORXXX" :
- Feeling Alright
- Dee J
- Step on the Floor
- Tapping Beats

La vidéo de Feelin' Alright


Capsule vu par Dark Shinji:
En 2008, dans un reportage télé à propos de la mode à Tokyo (je crois que c’était dans l’émission Envoyé Spécial), j’entends un morceau assez singulier, mais ô combien entêtant. Après avoir cherché comme un fou le titre de cette fameuse chanson sur internet, je découvre que c’est le titre Twiggy Twiggy des Pizzicato Five (Twiggy étant un célèbre mannequin filiforme des années 60). Twiggy Twiggy est une chanson ultra vintage qui mélange quelques rythmes de bossa-nova et des arrangements à la James Bond. Un titre vraiment surprenant! Je ne le savais pas encore, mais je venais de faire ma première incursion dans le fabuleux monde rose bonbon du Shibuya-kei.

Le Shibuya-kei ? Hm… À l’époque, j’ignorai l’existence même du terme… D’après notre ami Wikipédia, le Shibuya-kei est « un sous-genre de la J-pop originaire de Shibuya ». Shibuya est (comme tout japanophile doit le savoir) le quartier jeune et branché de la capitale japonaise. En fait, j’ai tellement adoré les albums de Pizzicato Five, que je me suis dis pourquoi ne pas explorer un peu plus l’univers du Shibuya-kei ? C’est ce que j’ai fait et c’est ainsi que j’ai découvert Nakata Yasutaka et son groupe Capsule.

Après avoir écouté en boucle les albums L.D.K. Lounge Designers Killer (qui contient l’excellent Teleportation) et Nexus 2060, je tombe sur les deux meilleurs albums du groupe : FRUITS CLiPPER et Sugarless GIRL. Plus je découvre la discographie de Capsule, plus je sens que le son de Nakata Yasutaka se précise. Ses compositions deviennent de plus en plus électro, moins rose-bonbon. Le groupe s’éloigne de plus en plus du style Shibuya-kei qui a fait leur renommée.

L’album Fruits Clipper contient de vrais petits bijoux tels que l’excellentissime Fruits Clipper, Jelly ou encore l’entêtant CrazEEE Skyhopper. Et que dire du disque Sugarless GIRL ? Hm… C’est à mon avis l’album « transitoire » qui a jeté les bases actuelles de la musique de Capsule. Écoutez les titres Sugarless Girl, REALITY et Secret Paradise et vous comprendrez pourquoi je suis devenu un si grand amateur de ce groupe.

Les années passent et les disques de Capsule s’enchaînent. Sugarless GIRL et FLASH BACK en 2007, MORE! MORE! MORE! en 2008, PLAYER en 2010, WORLD OF FANTASY en 2011, STEREO WORXXX en 2012. Le groupe de Nakata Yasutaka gagne en popularité et devient rapidement une vraie référence en matière de musique électronique au Japon. C’est sans oublier que Nakata produit de nombreux artistes, dont Perfume, un groupe féminin d’électro-pop qui vend des disques à la pelle.